Delphine Egesborg envisage nos vestiges quotidiens en tant que témoins de gestes et d’idées. Elle considère les actes d’échanger, de transmettre et de préserver comme étant éminemment sensibles. Elle mène une réflexion sur la précarité de la mémoire et sur nos rituels ordinaires.
Regarder lui apparaît toujours comme une action fondamentale à poser.
Sa pratique est traversée par la photographie. Elle aime penser que, grâce à elle, des états transitoires se drapent d’éternité. Elle aspire à préserver les objets de leur immanquable disparition. Elle rêve des objets que l’on partage et des lieux que l’on habite.
Détentrice d’un baccalauréat en arts visuels et médiatiques de l’Université Laval, ainsi que d’un certificat en histoire de l’art, Delphine Egesborg partage aujourd’hui son temps entre la création et la médiation culturelle. Son travail a été présenté récemment à Québec lors de l’exposition double/doubles (2019) une activité satellite présentée dans le cadre du festival Mois Multi, ainsi qu’à Espace Parenthèses (2018). En 2015, ses œuvres ont été vues à Montréal au centre Arprim lors de Première impression, une exposition regroupant les finalistes du Prix Albert-Dumouchel pour la relève, ainsi qu’à Québec notamment lors du LAB 2 : Mobilité et déplacement à la Galerie des arts visuels (collaboration avec Jean Michel René), et à la Salle d’exposition du pavillon Alphonse-Desjardins de l’Université Laval. Au terme de ses études, elle a été récipiendaire de la bourse René-Richard et du prix VU.
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